Pour Claude Régy, Variations sur la mort de Jon Fosse « ouvre un ordre transfiguré où destruction et régénérescence, vie et mort, ne s’opposent ni ne se succèdent, mais sont à l’œuvre ensemble dans un même espace-temps où sont présents plusieurs âges ». Ainsi l’homme, la femme, leur enfant, une jeune fille guidée par un indéfinissable « ami », se rejoignent-ils à plusieurs âges de leur existence pour en interroger les limites. À l’image de la science qui, depuis Einstein, a transformé notre perception des frontières du temps et de l’espace. Peut-être aussi à l’image d’une « philosophie très ancienne, un retour à l’eau primordiale, celle de la pluie, de la mer, l’eau où tout se perd et se dilue, mais aussi où tout renaît ».