Un songe d’une nuit d’été
Henry Purcell compose en 1692 son semi- opéra The Fairy Queen, autour du Songe. Quelle aubaine pour moi que ce « mariage arrangé » par le magnifique musicien baroque ! Lyrique et magique seront ici mes moteurs. J’ai resserré la pièce de Shakespeare autour des quatre amoureux, entourés d’Oberon, Puck, Titania et de ses fées. Et ce sont ces derniers, musiciens et chanteurs, qui nous feront voyager sur les airs de The Fairy Queen. Parce que l’oeuvre de Purcell ne sera pas, elle non plus, jouée en intégralité. Par essence féerique, elle sera réservée au monde du surnaturel. Cette adaptation nous emmène sur les pas d’Hermia, Lysandre, Helena et Démétrius, perdus dans une forêt enchantée où règnent Obéron et Titania, roi et reine des fées. L’errance amoureuse de nos protagonistes est émaillée de disputes, de quiproquos et de poursuites. D’autant que Puck, le lutin étourdi, ainsi que les fées espiègles rôdent… Le chant, conduit par le violon, le luth et le violoncelle, vient surligner l’univers surnaturel de l’oeuvre, éclairée d’une lumière mystérieuse. Dix artistes interprètent ce texte universel et cette sublime musique baroque, nous invitant à pousser avec eux la porte du merveilleux
