Deux femmes, deux époques, même souffrance. La loi du plus fort est d’autant plus brutale lorsqu’elle est sublimée : c’est le cas pendant la guerre, pendant la destruction d’un système, dans l’attente de la reconstruction d’un autre. Ces états entre-deux nous désignent la force de celui qui s’impose et qui soumet l’autre comme juste. Cette force écrasante inspire alors les décorations, l’honneur, l’admiration, le respect, le désir. Lorsque la force brutale est sublimée, rien n’arrête celui qui peut la montrer, en user, en abuser face à celui, face à celle qui est plus faible. Il n’y a pas de guerre, pas de rupture d’état sans souffrances, sans tortures, sans viols. Et lorsque l’Histoire n’est pas encore écrite, il n’est pas facile de faire les choix qui, ensuite, nous paraîtront justes et évidents.